Le viaduc de Vilvorde, l’un des ponts emblématiques de Belgique, fait partie du Ring autour de Bruxelles (R0) et se situe sur le territoire des communes de Vilvorde et de Machelen. Actuellement en cours pour le compte de De Werkvennootschap, le projet « Viaduc de Vilvorde » se compose des éléments suivants :
L’objectif est de renforcer l’ouvrage d’art afin d’étendre sa durée de vie jusqu’en 2078 et de pouvoir prévoir une voie de circulation supplémentaire (dans les deux sens). Dans le cadre de ce projet, SBE s’est vu confier par De Werkvennootschap une mission de conseil indépendante pour assister cette dernière dans ce projet.
SBE exécutera à partir de mars 2021 la mission du contrat-cadre pour l’assistance technique dans le cadre du marché Design & Build « Viaduc de Vilvorde » de De Werkvennootschap nv. Pour ce marché, SBE a comme sous-traitants : MINT, Royal Haskoning DHV, Sanacon et UGent.
Le marché porte sur le conseil et l’assistance en rapport avec l’exécution des missions d’étude et des travaux d’assainissement et de renforcement.
Le viaduc a été construit en 1976. Le ring extérieur, la partie nord, et le ring intérieur, la partie sud, sont séparés et indépendants l’un de l’autre.
Tous deux ont une largeur de 20 m et sont composés de quatre parties de viaduc différentes d’une longueur totale d’environ 1.700 m :
Pour évaluer les problèmes de fatigue du viaduc de Vilvorde et d’autres ouvrages d’art similaires, SBE a réalisé une étude en 2018. Pour ce faire, SBE a notamment utilisé le logiciel EE d’Ansys et un outil de post-traitement développé en interne. Le revêtement routier a été analysé en fonction de divers paramètres à prendre en considération, dépendant du temps et de la température, tels que, par exemple, la distribution de la charge des couches d’asphalte dépendant de la température et les simulations de trafic dépendant du temps.
Cette étude a permis de comprendre la durée de vie (résiduelle) mathématique du revêtement orthotrope et des raccordements des consoles et des traverses au corps de la poutre-caisson. Les détails du revêtement s’avèrent ainsi dépasser leur limite mathématique. Sur la base de ces résultats, des mesures de suivi ciblées ont pu être proposées et entreprises pour améliorer la situation.
Outre cette étude de la durée de vie (résiduelle) mathématique du revêtement orthotrope, toutes les parties du viaduc (superstructures et infrastructures) ont dû être étudiées conformément aux normes et exigences en vigueur.
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